Chronique d’étonnement n°75

Je souhaite partager dans « transhumances » ce qui m’a étonné, dans ma vie personnelle comme dans l’actualité.

Dans cet article de transhumances, je m’étonne que l’on continue à présenter la construction de nouvelles prisons comme une solution à la délinquance. Je partage l’effarement de beaucoup d’Européens face à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Je découvre l’intérêt d’un petit garçon pour la mort. J’admire les personnes âgées qui décident de voyager malgré les maux que leur inflige la vieillesse. Continuer la lecture de « Chronique d’étonnement n°75 »

Prisons, un hôtel pour délinquants ?

Dans « prisons, un hôtel pour délinquants ? » (Éditions du Panthéon, 2024), Arnold Muandigui, incarcéré en Suisse, raconte son expérience de la détention et exprime sa philosophie de la vie.

 Arnold Muandigui purge une peine de cinq ans de prison dans la Colonie ouverte du Canton de Vaud, un établissement pénitentiaire de basse sécurité destinée à préparer le retour des condamnés à la vie civile. Cette peine est assortie de l’obligation de quitter le territoire Suisse. L’auteur s’affirme innocent des accusations de viol et de trafic de drogue portées contre lui, mais accepte d’être expulsé vers le Cameroun, pays où il a vécu sa petite enfance. Continuer la lecture de « Prisons, un hôtel pour délinquants ? »

Luke la main froide

Arte TV a récemment diffusé « Luke la main froide », film réalisé par Stuart Rosenberg en 1967, avec Paul Newman dans le rôle principal.

Au poker, « cool hand » (la main froide) désigne celui qui a une mauvaise main. Lucas « Luke » Jackson (Paul Newman) est parti dans la vie avec de mauvaises cartes. Engagé dans l’armée, démobilisé, il est surpris par la police alors que, pris de boisson, il s’affaire à démonter des parcmètres. Continuer la lecture de « Luke la main froide »

Libérons 16 376 prisonniers !

Un Garde des Sceaux, ministre de la Justice, devrait être nommé cette semaine. La situation des prisons devrait constituer l’une de ses priorités, avant qu’il soit trop tard.

Au 1er août 2024, il y avait 78 397 personnes détenues en France pour 62 021 places opérationnelles, soit une densité carcérale de 126%, et 152% dans les maisons d’arrêt. Pour revenir à la capacité maximale des prisons, il faudra donc libérer par anticipation 16 376 détenus. Continuer la lecture de « Libérons 16 376 prisonniers ! »